• Les Ecrivains Algériens De Langue Française
    Tahar Djaout

    Biographie:

            Tahar Djaout est un écrivain, poète et journaliste algérien d'expression française.
    En 1993, il fut l'un des premiers intellectuels victime de la « décennie du terrorisme » en Algérie.

    D'origine kabyle, Tahar Djaout est né le 11 janvier 1954 à Oulkhou (Ighil Ibahriyen) près d'Azeffoun en Kabylie dont il fréquente l'école jusqu'en 1964. Sa famille s'installe ensuite à Alger.

    En 1970 sa nouvelle Les insoumis reçoit une mention au Concours littéraire « Zone des tempêtes ». Il achève ses études l'année suivante au Lycée Okba d’Alger et obtient en 1974 une licence de mathématiques à l’Université d’Alger

    Responsable de 1980 à 1984 de la rubrique culturelle de l’hebdomadaire Algérie-Actualité, il y publie de nombreux articles sur les écrivains algériens de langue française dont les noms et les œuvres se trouvent alors occultés, notamment Jean Amrouche, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Mohammed Dib, Jean Sénac, Bachir Hadj Ali, , Messaour Boulanouar,...

    Il quitte en 1992 Algérie-Actualité pour fonder avec quelques uns de ses anciens compagnons, son propre hebdomadaire : le premier numéro de Ruptures, dont il devient le directeur, paraît le 16 janvier 1993.

    Victime d'un attentat organisé par des islamistes, le 26 mai 1993, Tahar Djaout meurt à Alger le 2 juin et est enterré le 4 juin dans son village natal d'Oulkhou.

    Oeuvres principales:

    L’Arche à vau-l’eau (poèmes) 1971; L’Exproprié (roman), 1974-1976); Les Rets de l'oiseleur (nouvelles), 1973-1981; Les Chercheurs d'os (roman) 1984; L'Invention du désert (roman) 1987; L’Exproprié (roman) 1991; Les Vigiles (roman) 1991; Le Dernier Été de la raison (roman) 1999.

    Poèmes:  Ö Miroir « A Lemri» 

                        Raison du cri

                        Saison tardive
                 
    Citation: «Le silence, c'est la mort, et toi, si tu te tais, tu meurs et si tu parles, tu meurs. Alors dis et meurs !» 



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    Rachid Mimouni

    Biographie:

             Rachid Mimouni  est un écrivain algérien né le 20 novembre 1945 à Boudouaou (Alma, à 30 km à l'est d'Alger), mort à Paris le 12 février 1995 d'une hépatite aigüe. Il est issu d'une famille paysanne pauvre. Malgré son enfance maladive (douleurs aux articulations), il a réussi dans ses études et accède au cycle supérieur.

    Étudiant à Alger, il obtient sa licence en sciences commerciales en 1968. Après un bref passage par le monde professionnel (assistant de recherche), Mimouni part au Canada pour terminer son post-graduation, à l'École des hautes études commerciales de Montréal. Il étudie les sciences à l'Université d'Alger avant d'enseigner à l'École supérieure du commerce.

    À partir de 1976, il enseigne dans cette même école ; puis après à l'école supérieure du commerce à Alger, dans les années 1990.

    De son vivant, Rachid Mimouni occupait plusieurs postes de responsabilités : membre du conseil national de la culture, président de la fondation Kateb Yacine, président de l'avance sur recettes et vice-président d'Amnesty International.

    Rachid Mimouni meurt dans sa chambre d'hôpital le 12 février 1995 à Paris.

    Œuvres principales

    Le printemps n'en sera que plus beau (roman) 1978 ; Le Fleuve détourné (roman) 1982 ; Une peine à vivre (roman) 1983 ; L'Honneur de la tribu (roman) 1989 ; La ceinture de l'ogresse (roman) 1990 ; Une peine à vivre (roman) 1991 ;  De la barbarie en général et de l'intégrisme en particulier (roman) 1992 ; La Malédiction (roman) 1993 ; Chroniques de Tanger (roman) 1995.


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    Assia Djebar

    Biographie :

                 Assia Djebar, de son vrai nom Fatima-Zohra Imalyène, est née en 1936 à Cherchell, près d’Alger. Après l’école coranique et l’école primaire à Mouzaïa, elle poursuit ses études secondaires à Blida, à Alger et entre en khâgne à Paris. Elle est la première Algérienne à intégrer l’Ecole Normale Supérieure de Sèvres en 1955. Elle interrompt ses études en 1956, en pleine guerre d’Algérie et entame sa carrière littéraire, de caractère, profondément féministe au sens noble du terme, est une pionnière de la cause des femmes, auteur prolifique de romans, essais, poésies, nouvelles, théâtre, fait désormais partie des 40 « Immortels » de L’Académie Française.

    Elle a enseigné l’histoire à l’université du Maroc puis du retour après l’indépendance à enseigner à l’université algérienne. De 1997 à 2001, elle dirige le Centre d’études françaises et francophones de la Louisiana State Institute avant d’enseigner à l’Université de New-York. 

     Elle a reçu plusieurs prix littéraires notamment la Grande médaille de la Francophonie, décernée par l’Académie française, en 2001. Le 16 juin 2005, elle est élue au fauteuil 5 de l'Académie française, succédant à Georges Vedel, et y est reçue le 22 juin 2006. Les œuvres d'Assia Djebar ont été traduites en 21 langues ; elle vit en France et aux États-Unis, où elle enseigne la littérature française.

    Œuvres principales :

    La Soif, roman (1957) ; Les Impatients, roman (1958) ; Les Enfants du Nouveau Monde, roman (1962) ; Les Alouettes naïves, roman (1967) ; Poèmes pour l'Algérie heureuse, poésie (1969) ; L'Amour, la fantasia, roman (1985) ; Ombre sultane, roman (1987) ; Loin de Médine, roman (1991) ; Vaste est la prison, roman (1995) ;  La Femme sans sépulture, roman (2002) ; La Disparition de la langue française, roman (2003) ; Nulle part dans la maison de mon père, roman (2007) ; ...



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    Jean El-Mouhouv Amrouche

    Biographie:

                      Jean Amrouche, de son nom complet Jean El-Mouhouv Amrouche, est né le 6 février 1906 à Ighil Ali Kabylie en (Algérie), poète et journaliste littéraire algérien de langue française.

    Après de brillantes études secondaires, Jean Amrouche entre à l'École normale de Saint-Cloud.

    Il est ensuite professeur de Lettres dans les lycées de Sousse, Bône et Tunis.

    Il est revenu de février 1944 à février 1945, à Alger, puis de 1945 à juin 1947,le
    directeur de la revue l'Arche.

    Jean Amrouche réalise simultanément de très nombreuses émissions littéraires, sur Tunis-R.T.T. et d’autres radio européens. Jean Amrouche ne cesse à la radio suisse, Lausanne et Genève, de plaider de 1958 à 1961 la cause algérienne.

    Il meurt d'un cancer quelques semaines après l'accord du cessez-le-feu le 16 avril 1962 à Paris.

    Une part de son œuvre encore non publiée se découvre progressivement, révélant un poète de portée universelle. En exprimant en français les Chants berbères de Kabylie, il en a fait un trésor de la poésie universelle.

    ŒuvresPrincipales:           
    Cendres, poèmes , 1934 ;  Étoile secrète , 1937 ; Chants berbères de Kabylie, 1939 ; Les poèmes Ébauche d'un chant de guerre (à la mémoire de Larbi Ben M'hidi, mort en prison le 4 mars 1957) et Le combat algérien (écrit en juin 1958), publiés en revues ; L'éternel Jugurtha, dans L'Arche, n°13, Paris, 1946..

     


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    Kateb Yacine

    Biographie :

                      Kateb Yacine est né en 1929 à Constantine, dans l’Est de l’Algérie. Son père avait une double culture, française et musulmane. Après l’école coranique, il entre à l’école du lycée français. Fut emprisonné en 1945 , reprit ses études au lycée de Bône puis en France.  De retour en Algérie, en 1948, il entre au quotidien Alger Républicain et y reste jusqu’en 1951. Il est alors docker, puis il revient en France où il exerce divers métiers. Ensuite, il poursuivra ses voyages avec les tournées de ses différents spectacles. Il est généralement considéré comme l’un des fondateurs de la littérature maghrébine moderne de langue française. Il meurt de leucémie à Grenoble en octobre 1989. Il a reçu nombreux pris notamment Le Grand Prix national des Lettres décerné par le ministère de la Culture en France.

    Œuvres principales :

    Nedjma, roman, 1956 ; Le Polygone étoilé, roman, 1966.


     

     


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    Mouloud Feraoun

    Biographie :

                    De son vrai nom Aït-Chabane, Feraoun étant le nom attribué par l'état-civil français né le 8 mars 1913 à Tizi Hibel en haute Kabylie (Algérie française à l'époque) .  Élève de l'école normale d'Instituteurs de Bouzaréah (Alger), il enseigne durant plusieurs années comme instituteur, directeur d'école et de cours complémentaire, inspecteur des centres sociaux. Feraoun commence à écrire en 1934 son premier roman, Le fils du pauvre. L'ouvrage, salué par la critique obtient le Grand prix de la ville d'Alger. L'écrivain est abattu le 15 mars 1962 à Alger, à quatre jours seulement du cessez-le-feu, par un commando de l'OAS (l'assassinat de Château-Royal).

    Œuvres principales :

    Le fils du pauvre en 1950 ; La terre et le sang en 1953 ; Jours de Kabylie en 1954 ; Les chemins qui montent en 1957 ; Lettre ouverte à Camus en 1958 ; Les poèmes de Si Muhand en 1960.


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  • Les Ecrivains Algériens De Langue Française
    Ahmed Azeggagh

    Biographie :

                     Ahmed Azeggagh est un poète, journaliste et écrivain algérien kabyle né à Béjaïa    (Nator, Imezzayen) le 5 juillet 1942 .

    Issu d'une famille nombreuse, il eut lui même 6 enfants - 5 reconnus - et vécut jusqu'à l'âge de 10 ans à Bgayet (Béjaïa, Algérie) et depuis ce moment, il n'a pas cessé de faire la navette entre la France et l'Algérie en fonction des problèmes familiaux ou politiques. Il est décédé à Alger le 24 avril 2003. 

    Œuvres principales :                           

    La femme et l'enfant  (Poésie) 1987 ; Blanc c'est blanc (Poésie) 1987 ; (Re)trouvailles Algérie  (Récit) 1986 ; Duel à l'ombre du grand A (Poésie) 1979 ; République des ombres (Théâtre) 1976 ; Les récifs du silence (Poésie) 1974 ; Chacun son métier (Récit) 1966 ; L'Héritage (roman, récit) 1966.

    Ses poèmes:
    L'aveugle et l'oiseau

    Katia

    Sa citation : « A la quiétude des beaux fleuves, je préfère et de loin la danse d’un torrent.»


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  • Les Ecrivains Algériens De Langue Française
    Mohammed Dib

    Biographie :

                      Né en 1920 à Tlemcen, romancier et poète, Mohamed Dib appartient à la génération 52 qui fonde la littérature algérienne d’expression française, notamment avec sa trilogie: La grande maison (1952), L’incendie (1954), Le métier à tisser (1957).Avant de se consacrer pleinement à sa vie d’écrivain, Dib fait mille métiers: instituteur, comptable, journaliste à Alger Républicain , organe du Parti Communiste (en même temps que Kateb Yacine). ses activités militantes irritent les autorités coloniales qui l’expulsent d’Algérie en 1959.  Il s’installe alors en France et commence à construire une œuvre extrêmement fertile ramifiée en genres multiples: romans, poèmes, nouvelles, théâtre…

    Mohammed Dib a reçu de nombreux Prix, notamment le Grand Prix de la Francophonie de l'Académie française en 1994, attribué pour la première fois à un écrivain maghrébin. 

    Il meurt le 2 mai 2003 à l'âge de 82 ans, près de Paris. 

    Œuvres principales:
    La Grande Maison, roman, 1952 ;  L'Incendie, roman, 1954 ; Le Métier à tisser , roman, 1957 ; Un Été africain, roman, 1959 ; Baba Fekrane, contes pour enfants, 1959 .



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  • Les Ecrivains Algériens De Langue Française
    Maissa Bey

    Biographie :

                Maïssa Bey est une femme de lettres algérienne, née en 1950 à Ksar El Boukhari au sud d'Alger, suit des études universitaires de lettres à Alger puis elle enseigne le français à Sidi-Bel-Abbès dans l'ouest algérien.  Aujourd'hui, Maïssa Bey réside toujours à Sidi-Bel-Abbès où elle anime l'association culturelle " Paroles et écritures",  créée en 2000, dont l'objectif est d'ouvrir des espaces d'expression culturelle (création d'une bibliothèque en 2005,  avec organisation de rencontres avec des auteurs, ateliers d'écriture, lecture de contes, animations diverses pour les enfants,...).

    Elle a écrit plusieurs romans, nouvelles, pièces de théâtre et récits dont certains ont été récompensés par des prix notamment le Grand Prix du roman francophone SILA 2008.

    Œuvres principales :

    Au commencement était la mer (roman)1996 ; Nouvelles d'Algérie (nouvelles) 1998 ; Cette fille-là (roman) 2001; Entendez-vous dans les montagnes (roman)2002 ; Sous le jasmin la nuit (nouvelles)2004 ; Surtout ne te retourne pas (roman)2005 ; Sahara, mon amour (poèmes) 2005 ;  Bleu, blanc, vert , 2007 ; Pierre, Sang, Papier ou Cendre , 2008 ;  L'une et l'autre (essai) 2009 ; Puisque mon cœur est mort , 2010



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  • Les Ecrivains Algériens De Langue Française
    Mouloud Mammeri

    Biographie :

                     Mouloud MAMMERI est né le 28  décembre 1917 à Taourirt Mimoun (Ath Yenni) en Haute Kabylie en Algérie. Ecrivain, anthropologue, linguiste amazigh et enseignant. Mobilisé en 1934 et libéré en 1940, il s'est inscrit à la Faculté des Lettres d'Alger. De 1957 à 1962, il est resté au Maroc et a rejoint l'Algérie au lendemain de  l'indépendance. Mouloud MAMMERI dirigea alors le C.R.A.P. et  fut maître de la chaire de Berbère à l'université d'Alger de 1962 à 1969 .Il anima alors bénévolement  des cours de langue amazighe jusqu'en 1973. En 1982, il fonda à Paris le Centre d'Etudes et de Recherches Amazighes  (C.E.R.AM.). Ce long itinéraire scientifique lui a permis de rassembler une somme  d'éléments fondamentaux sur la langue et la littérature amazighes.

    Mouloud MAMMERI décéda mystérieusement dans un accident de la route près de Aïn Defla le  25 Février 1989 à son retour d'un colloque à Oujda (Maroc).

    Œuvres principales :

    La Colline oubliée en 1952 ; L’Opium et le bâton en 1965 ; Le Foehn ou la preuve par neuf en 1982 ; Précis de grammaire berbère en 1988.



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