• Assia DJEBAR

    Les Ecrivains Algériens De Langue Française
    Assia Djebar

    Biographie :

                 Assia Djebar, de son vrai nom Fatima-Zohra Imalyène, est née en 1936 à Cherchell, près d’Alger. Après l’école coranique et l’école primaire à Mouzaïa, elle poursuit ses études secondaires à Blida, à Alger et entre en khâgne à Paris. Elle est la première Algérienne à intégrer l’Ecole Normale Supérieure de Sèvres en 1955. Elle interrompt ses études en 1956, en pleine guerre d’Algérie et entame sa carrière littéraire, de caractère, profondément féministe au sens noble du terme, est une pionnière de la cause des femmes, auteur prolifique de romans, essais, poésies, nouvelles, théâtre, fait désormais partie des 40 « Immortels » de L’Académie Française.

    Elle a enseigné l’histoire à l’université du Maroc puis du retour après l’indépendance à enseigner à l’université algérienne. De 1997 à 2001, elle dirige le Centre d’études françaises et francophones de la Louisiana State Institute avant d’enseigner à l’Université de New-York. 

     Elle a reçu plusieurs prix littéraires notamment la Grande médaille de la Francophonie, décernée par l’Académie française, en 2001. Le 16 juin 2005, elle est élue au fauteuil 5 de l'Académie française, succédant à Georges Vedel, et y est reçue le 22 juin 2006. Les œuvres d'Assia Djebar ont été traduites en 21 langues ; elle vit en France et aux États-Unis, où elle enseigne la littérature française.

    Œuvres principales :

    La Soif, roman (1957) ; Les Impatients, roman (1958) ; Les Enfants du Nouveau Monde, roman (1962) ; Les Alouettes naïves, roman (1967) ; Poèmes pour l'Algérie heureuse, poésie (1969) ; L'Amour, la fantasia, roman (1985) ; Ombre sultane, roman (1987) ; Loin de Médine, roman (1991) ; Vaste est la prison, roman (1995) ;  La Femme sans sépulture, roman (2002) ; La Disparition de la langue française, roman (2003) ; Nulle part dans la maison de mon père, roman (2007) ; ...


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