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    Katia Hacène
    Katia Hacène
     

       Biographie:

                           Née à Alger le 28 juin 1961, Katia Hacène est issue d’une famille d’intellectuels, originaire de la Grande Kabylie (Algérie).
    Après avoir poursuivi des études primaires et secondaires au lycée français d’Alger (lycée Descartes), elle obtient un baccalauréat série philosophie-lettres puis une licence d’anglais à l’université, ce qui lui permet d'enseigner cette langue lorsqu'elle en a l'opportunité.
    En 1986, elle embrasse une carrière de journaliste polyvalente en langue anglaise et française au journal « Horizons ».
    En1990, elle est membre fondateur du quotidien francophone « Le Soir d’Algérie » et occupe un poste de chef de rubriques : elle gère notamment la page de la femme et celle de la communication. 
       Etablie à Toulouse (France) depuis 1995, elle exerce dans le secteur social et anime des d'ateliers de langue anglaise, puis se consacre essentiellement à l'écriture.

    Elle est, par ailleurs, engagée dans le bénévolat et reste à la disposition des associations qui la sollicitent.

    Oeuvres principales:
    Le destin de Narimane (roman), La vie comme elle vient (poèmes), Jusqu'au bout des flammes (roman), Pour l'amour de l'écriture (roman)

    Son poème: La fleur de l'amitié

    Extrait de :
    « Jusqu'au bout des flammes..pdf »

        Source: http://katiahacene.blog4ever.com/


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  • Marie Louise Taos Amrouche

    Biographie :
                 Marie Louise Taos Amrouche fille de Belkacem et Fadhma Aït Mansour Amrouche et sœur de Jean Amrouche, est une artiste, écrivain d'expression française et interprète de chants traditionnels berbères. Elle est née le 4 mars 1913 à Tunis

            Son premier roman, Jacinthe noire, est publié en 1947. Son œuvre littéraire, au style très vif, est largement inspirée de la culture orale dont elle est imprégnée.

             Douée d'une voix exceptionnelle, elle se produit sur de nombreuses scènes, comme au Festival des Arts Nègres de Dakar en 1966. Seule l'Algérie lui refuse les honneurs : elle n'est pas invitée au Festival culturel panafricain d'Alger en 1969.


          Elle fut l'épouse du peintre français André Bourdil : Peintre, journaliste critique d'Art, écrivain, poète, enseignant, homme de radio et de télévision. Marie Louise Taos Amrouche décède le 2 avril 1976 à Saint-Michel-l'Observatoire en France.

    Œuvres principales :

                                 Jacinthe noire
    , roman, 1947.  Le Grain magique, recueil de contes et de poèmes,1966. Rue des tambourins, roman,1969. L'Amant imaginaire, roman autobiographique, 1975. Solitude ma mère, roman posthume, 1995.

    Poème:

    Le grain magique

    Citations:

    « La France est l'âme de mon esprit, et l'Algérie l'esprit de mon âme. »

    « L'homme ne peut vivre s'il ne s'accepte tel qu'il est, s'il ne se sent pas accepté par la société où il vit, s'il ne peut avouer son nom. »


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  •       De dimension autobiographique, ce livre peint l'enfance et l'adolescence de l'auteur dans un village de cette Kabylie montagneuse où il fut tour à tour berger, élève studieux, puis instituteur. Ce n'est pas une histoire quelconque quoi qu'elle retrace une vie très simple de par les gens qui en sont les acteurs.
    De parents pauvres, Fouroulou Menrad était tout destiné à être berger mais mu par une forte ambition et des rêves omniprésents, cet homme-enfant luttait sans cesse pour échapper à son destin.

          Il était seul à croire en un avenir différent de celui des siens, pourtant très attaché à eux. Il vivait le dur labeur de son père qui subvenait difficilement aux besoins de la famille, la patience à toute épreuve et la générosité de sa mère. Rien ne lui échappait; ni la tendresse d'une de ses tantes, ni la jalousie de l'autre, encore moins l'attachement de ses cousines et le dévouement de ses sœurs.

          Cette vie belle et dure à la fois telle que nous la raconte Mouloud Feraoun est imprégnée d'émotions, dans une société où l'on respecte les grands, écoute leurs conseils, où l'on protège inéluctablement les petits et les faibles. L'on est pauvre et l'on vit heureux en se battant pour arracher la joie d'une naissance, d'un retour ou même d'un sourire. Les vieux sont là pour y veiller. On apprend avec Fouroulou et les siens à vivre unis et solidaires, à tout partager. 



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  • Les Ecrivains Algériens De Langue Française
    Malek Haddad

    Biographie :

                      Malek Haddad est un écrivain algérien d’expression française né le 5 juillet 1927 à Constantine .
    Fils de Slimane Haddad, instituteur kabyle à Constantine, c'est dans cette ville que Malek Haddad fait ses études. Il vit la langue française à l’école comme un exil plus fort encore que l’exil : « Je suis moins séparé de ma patrie par la Méditerranée que par la langue française ».

    Lui-même instituteur pendant une courte période, il abandonne ses études après 1954 à la faculté de droit d'Aix-en-Provence pour aller travailler comme ouvrier agricole.                                        

     

    Pendant la Guerre de Libération, Malek Haddad collabore à plusieurs revues . Après 1962, chargé de la direction de la Culture au ministère de l’Information de 1968 à 1972, il fonde la revue littéraire Promesses. Il est nommé en 1974 secrétaire de l'Union des écrivains algériens. 

     

    Malek Haddad décède des suites d'un cancer le 2 juin 1978 à Alger.  

     

    Œuvres principales :

    La Dernière impression (roman), 1958 ; Je t’offrirai une gazelle (roman), 1959 ; L’Élève et la leçon (roman), 1960; Le Quai aux Fleurs ne répond plus (roman), 1961.

    Poème:

    Le pâtre

    citation: «Vivre, c'est vieillir, c'est-à-dire changer.»



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  • Les Ecrivains Algériens De Langue Française
    Tahar Djaout

    Biographie:

            Tahar Djaout est un écrivain, poète et journaliste algérien d'expression française.
    En 1993, il fut l'un des premiers intellectuels victime de la « décennie du terrorisme » en Algérie.

    D'origine kabyle, Tahar Djaout est né le 11 janvier 1954 à Oulkhou (Ighil Ibahriyen) près d'Azeffoun en Kabylie dont il fréquente l'école jusqu'en 1964. Sa famille s'installe ensuite à Alger.

    En 1970 sa nouvelle Les insoumis reçoit une mention au Concours littéraire « Zone des tempêtes ». Il achève ses études l'année suivante au Lycée Okba d’Alger et obtient en 1974 une licence de mathématiques à l’Université d’Alger

    Responsable de 1980 à 1984 de la rubrique culturelle de l’hebdomadaire Algérie-Actualité, il y publie de nombreux articles sur les écrivains algériens de langue française dont les noms et les œuvres se trouvent alors occultés, notamment Jean Amrouche, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Mohammed Dib, Jean Sénac, Bachir Hadj Ali, , Messaour Boulanouar,...

    Il quitte en 1992 Algérie-Actualité pour fonder avec quelques uns de ses anciens compagnons, son propre hebdomadaire : le premier numéro de Ruptures, dont il devient le directeur, paraît le 16 janvier 1993.

    Victime d'un attentat organisé par des islamistes, le 26 mai 1993, Tahar Djaout meurt à Alger le 2 juin et est enterré le 4 juin dans son village natal d'Oulkhou.

    Oeuvres principales:

    L’Arche à vau-l’eau (poèmes) 1971; L’Exproprié (roman), 1974-1976); Les Rets de l'oiseleur (nouvelles), 1973-1981; Les Chercheurs d'os (roman) 1984; L'Invention du désert (roman) 1987; L’Exproprié (roman) 1991; Les Vigiles (roman) 1991; Le Dernier Été de la raison (roman) 1999.

    Poèmes:  Ö Miroir « A Lemri» 

                        Raison du cri

                        Saison tardive
                 
    Citation: «Le silence, c'est la mort, et toi, si tu te tais, tu meurs et si tu parles, tu meurs. Alors dis et meurs !» 



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  • Les Ecrivains Algériens De Langue Française

    Rachid Mimouni

    Biographie:

             Rachid Mimouni  est un écrivain algérien né le 20 novembre 1945 à Boudouaou (Alma, à 30 km à l'est d'Alger), mort à Paris le 12 février 1995 d'une hépatite aigüe. Il est issu d'une famille paysanne pauvre. Malgré son enfance maladive (douleurs aux articulations), il a réussi dans ses études et accède au cycle supérieur.

    Étudiant à Alger, il obtient sa licence en sciences commerciales en 1968. Après un bref passage par le monde professionnel (assistant de recherche), Mimouni part au Canada pour terminer son post-graduation, à l'École des hautes études commerciales de Montréal. Il étudie les sciences à l'Université d'Alger avant d'enseigner à l'École supérieure du commerce.

    À partir de 1976, il enseigne dans cette même école ; puis après à l'école supérieure du commerce à Alger, dans les années 1990.

    De son vivant, Rachid Mimouni occupait plusieurs postes de responsabilités : membre du conseil national de la culture, président de la fondation Kateb Yacine, président de l'avance sur recettes et vice-président d'Amnesty International.

    Rachid Mimouni meurt dans sa chambre d'hôpital le 12 février 1995 à Paris.

    Œuvres principales

    Le printemps n'en sera que plus beau (roman) 1978 ; Le Fleuve détourné (roman) 1982 ; Une peine à vivre (roman) 1983 ; L'Honneur de la tribu (roman) 1989 ; La ceinture de l'ogresse (roman) 1990 ; Une peine à vivre (roman) 1991 ;  De la barbarie en général et de l'intégrisme en particulier (roman) 1992 ; La Malédiction (roman) 1993 ; Chroniques de Tanger (roman) 1995.


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  • Les Ecrivains Algériens De Langue Française
    Assia Djebar

    Biographie :

                 Assia Djebar, de son vrai nom Fatima-Zohra Imalyène, est née en 1936 à Cherchell, près d’Alger. Après l’école coranique et l’école primaire à Mouzaïa, elle poursuit ses études secondaires à Blida, à Alger et entre en khâgne à Paris. Elle est la première Algérienne à intégrer l’Ecole Normale Supérieure de Sèvres en 1955. Elle interrompt ses études en 1956, en pleine guerre d’Algérie et entame sa carrière littéraire, de caractère, profondément féministe au sens noble du terme, est une pionnière de la cause des femmes, auteur prolifique de romans, essais, poésies, nouvelles, théâtre, fait désormais partie des 40 « Immortels » de L’Académie Française.

    Elle a enseigné l’histoire à l’université du Maroc puis du retour après l’indépendance à enseigner à l’université algérienne. De 1997 à 2001, elle dirige le Centre d’études françaises et francophones de la Louisiana State Institute avant d’enseigner à l’Université de New-York. 

     Elle a reçu plusieurs prix littéraires notamment la Grande médaille de la Francophonie, décernée par l’Académie française, en 2001. Le 16 juin 2005, elle est élue au fauteuil 5 de l'Académie française, succédant à Georges Vedel, et y est reçue le 22 juin 2006. Les œuvres d'Assia Djebar ont été traduites en 21 langues ; elle vit en France et aux États-Unis, où elle enseigne la littérature française.

    Œuvres principales :

    La Soif, roman (1957) ; Les Impatients, roman (1958) ; Les Enfants du Nouveau Monde, roman (1962) ; Les Alouettes naïves, roman (1967) ; Poèmes pour l'Algérie heureuse, poésie (1969) ; L'Amour, la fantasia, roman (1985) ; Ombre sultane, roman (1987) ; Loin de Médine, roman (1991) ; Vaste est la prison, roman (1995) ;  La Femme sans sépulture, roman (2002) ; La Disparition de la langue française, roman (2003) ; Nulle part dans la maison de mon père, roman (2007) ; ...



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  • Les Ecrivains Algériens De Langue Française
    Jean El-Mouhouv Amrouche

    Biographie:

                      Jean Amrouche, de son nom complet Jean El-Mouhouv Amrouche, est né le 6 février 1906 à Ighil Ali Kabylie en (Algérie), poète et journaliste littéraire algérien de langue française.

    Après de brillantes études secondaires, Jean Amrouche entre à l'École normale de Saint-Cloud.

    Il est ensuite professeur de Lettres dans les lycées de Sousse, Bône et Tunis.

    Il est revenu de février 1944 à février 1945, à Alger, puis de 1945 à juin 1947,le
    directeur de la revue l'Arche.

    Jean Amrouche réalise simultanément de très nombreuses émissions littéraires, sur Tunis-R.T.T. et d’autres radio européens. Jean Amrouche ne cesse à la radio suisse, Lausanne et Genève, de plaider de 1958 à 1961 la cause algérienne.

    Il meurt d'un cancer quelques semaines après l'accord du cessez-le-feu le 16 avril 1962 à Paris.

    Une part de son œuvre encore non publiée se découvre progressivement, révélant un poète de portée universelle. En exprimant en français les Chants berbères de Kabylie, il en a fait un trésor de la poésie universelle.

    ŒuvresPrincipales:           
    Cendres, poèmes , 1934 ;  Étoile secrète , 1937 ; Chants berbères de Kabylie, 1939 ; Les poèmes Ébauche d'un chant de guerre (à la mémoire de Larbi Ben M'hidi, mort en prison le 4 mars 1957) et Le combat algérien (écrit en juin 1958), publiés en revues ; L'éternel Jugurtha, dans L'Arche, n°13, Paris, 1946..

     


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  • Les Ecrivains Algériens De Langue Française
    Kateb Yacine

    Biographie :

                      Kateb Yacine est né en 1929 à Constantine, dans l’Est de l’Algérie. Son père avait une double culture, française et musulmane. Après l’école coranique, il entre à l’école du lycée français. Fut emprisonné en 1945 , reprit ses études au lycée de Bône puis en France.  De retour en Algérie, en 1948, il entre au quotidien Alger Républicain et y reste jusqu’en 1951. Il est alors docker, puis il revient en France où il exerce divers métiers. Ensuite, il poursuivra ses voyages avec les tournées de ses différents spectacles. Il est généralement considéré comme l’un des fondateurs de la littérature maghrébine moderne de langue française. Il meurt de leucémie à Grenoble en octobre 1989. Il a reçu nombreux pris notamment Le Grand Prix national des Lettres décerné par le ministère de la Culture en France.

    Œuvres principales :

    Nedjma, roman, 1956 ; Le Polygone étoilé, roman, 1966.


     

     


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  • Les Ecrivains Algériens De Langue Française
    Mouloud Feraoun

    Biographie :

                    De son vrai nom Aït-Chabane, Feraoun étant le nom attribué par l'état-civil français né le 8 mars 1913 à Tizi Hibel en haute Kabylie (Algérie française à l'époque) .  Élève de l'école normale d'Instituteurs de Bouzaréah (Alger), il enseigne durant plusieurs années comme instituteur, directeur d'école et de cours complémentaire, inspecteur des centres sociaux. Feraoun commence à écrire en 1934 son premier roman, Le fils du pauvre. L'ouvrage, salué par la critique obtient le Grand prix de la ville d'Alger. L'écrivain est abattu le 15 mars 1962 à Alger, à quatre jours seulement du cessez-le-feu, par un commando de l'OAS (l'assassinat de Château-Royal).

    Œuvres principales :

    Le fils du pauvre en 1950 ; La terre et le sang en 1953 ; Jours de Kabylie en 1954 ; Les chemins qui montent en 1957 ; Lettre ouverte à Camus en 1958 ; Les poèmes de Si Muhand en 1960.


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