• VI- ANNEXES

    VI- Annexes
    6.1- Grille d’évaluation d’une séquence (à l’usage de l’enseignant) :

     

    Oui

    Non

    1. 1.      Sélection d’une compétence (cf. programme)
      2.     
      Sélection d’objectifs d’apprentissage :

    -  à l’oral.
    -  à l’écrit.

    1. 3.      Démultiplication des objectifs d’apprentissage :

    -  en lecture.
    -  à l’oral.
    -  en langue (grammaire/conjugaison/orthographe/lexique).
    -  en écriture.

    1. 4.      Sélection des supports à utiliser :

    -  en lecture (texte).
    -  à l’oral (documents sonores).
    -  en langue (corpus).
    -  en écriture.

    1. 5.      Sélection et organisation des activités :

    -  de lecture.
    -  d’oral.
    -  de langue.
    -  d’écriture.

    1. 6.      Définition des consignes :

    -  de lecture.

    -  de travail de l’oral.
    -  de fonctionnement de la langue.
    -  d’écriture.

    1. 7.      Définition du mode d’organisation :

    -  en groupe-classe.
    -  en sous-groupe.
    -  en binôme.
    -  individuellement.

    1. 8.      Préparation d’une grille d’évaluation des productions       d’élèves.
      9.      Prévision de moments (avec les élèves) :

    -  de réécriture.
    -  de systématisation des points de langue.
    -  de réflexion (amener l’élève à réfléchir sur ses stratégies d’apprentissage).

    -  de moments de verbalisation (amener l’élève à exprimer par la parole comment il a fait).
    -  d’interaction entre élèves.
    -  de pédagogie différenciée pour s’adapter aux différents niveaux.
    -  de synthèse.
    -  de mise en commun en classe.

    1. 10.   Relecture de la séquence :

    -  articulation avec la séquence précédente.
    -  articulation avec la séquence à venir.

     

     

    6.2- Notions d’orthographe :
    L’orthographe française est un système complexe qui se développe selon deux axes :
    - un axe phonographique
    - un axe morphographique

    Ces deux axes doivent être travaillés étroitement avec les activités grammaticales et lexicales.
    Deux principes fondent l’enseignement de l’orthographe :

    1- L’orthographe normée présente dans les textes y est étudiée.
    2- L’orthographe variante des élèves dans les textes qu’ils produisent en dictée ou en rédaction est un support adéquat pour mener de nombreux apprentissages.

    Activités de découverte de l’orthographe dans les textes : 
    L’axe phonographique
    est fondamental pour la maîtrise de l’écrit, cela suppose des activités de découverte du système au travers de textes normés . 
    Les consignes d’observation peuvent s’appuyer :

    - sur la recherche de mots contenant un phonème donné.
    - sur la valeur phonique d’une lettre.

    Le corpus ainsi constitué a la particularité de recouvrir soit toutes les graphies d’un phonème soit toutes les valeurs d’une lettre (y compris les valeurs muettes qui traduisent des fonctions lexicales ou grammaticales) .
    Les activités de tri-classement du corpus sont un moyen puissant pour formaliser le système.

    L’axe morphographique est le plus complexe. Il se subdivise en trois grandes parties :

    - les accords grammaticaux.
    - l’orthographe lexicale.
    - les homophones.

    - L’approche phonographique par les recherches des fonctionnalités des lettres oblige à s’interroger sur la fonction des lettres muettes.

    - L’approche sémantique permet de formaliser l’orthographe grammaticale. C’est en observant les marques écrites que l’on s’interroge sur les diverses marques de pluriel, orale, écrite ou sémantique.
      C’est sur la base de synthèses issues d’observations empiriques que l’élève construit progressivement ses savoirs sur la langue afin d’élaborer ses propres stratégies.
       L’approche empirique de l’orthographe par l’observation des textes est applicable à toutes les notions du champ.

    Activités de maîtrise de la variation orthographique dans les textes d’élèves :
       Du fait que la dictée n’est pas un exercice d’orthographe mais un mode de transmission du texte, il convient donc d’interroger l’orthographe des élèves soit :
    - au cours du processus d’écriture ;
    - dans une phase ultérieure de révision du texte.
    Dans tous les cas, l’élève doit être aidé dans la tâche difficile de la graphie des mots et des phrases. L’évaluation rend compte de ses réussites comme de ses échecs. Le fondement de ce type d’activités repose sur un dispositif d’évaluation formative.

    Diverses modalités de dictées peuvent être proposées :

    - Des dictées très courtes dont le texte prend appui sur la vie de classe ou le vécu des élèves permettent de travailler des points précis. L’affichage au tableau des erreurs des élèves donne lieu à un débat collectif sur les graphies à adopter ou les stratégies valides.

    - La dictée dialoguée met en œuvre le même principe de verbalisation des stratégies. A la fin de chaque phrase écrite, les élèves sont autorisés à poser une question qui porte, non sur la graphie du mot mais sur ce qui la motive (ex : Y a-t-il un S à la fin de … n’est pas validable, tandis que Y a-t-il une marque de pluriel à ce mot ? l’est).

    - La dictée d’un texte à trou donné aux élèves permet de ne travailler qu’un point précis d’orthographe …

    L’évaluation sommative de l’orthographe ne peut être effectuée au moyen d’une dictée, ni n’entre en compte dans la note que les occurrences d’une notion préalablement travaillée.

    Rédaction:
                   La révision orthographique des textes produits par les élèves est le lieu privilégié du travail sur l’erreur. La construction et /ou l’utilisation d’une typologie d’erreur y est indispensable. Le codage des erreurs par l’enseignant non plus en fonction du lieu mais en fonction de la nature de celles-ci contraint l’élève à mettre en œuvre les stratégies adéquates. La complémentarité de la typologie avec la dictée dialoguée ou ses variantes est évidente :

    - La dictée dialoguée donne accès aux diverses stratégies dans la classe.
    - La typologie entraîne la mise en œuvre de ces diverses stratégies.

    Evaluation:
                    En évaluation « la chasse aux fautes » est abandonnée, l’évaluation rend compte des réussites et des échecs de l’élève. La proportion de mots bien orthographiés est un indice aussi pertinent que celle d’erreurs. C’est l’évolution de ces proportions qui marquent le progrès de l’apprentissage. L’usage de la typologie d’erreurs permet à l’élève de cerner ses difficultés essentielles par un relevé des occurrences de chaque type d’erreurs. Ce relevé est un outil d’évaluation qualitative de la variation pour chaque élève et un outil de différenciation pédagogique en terme de remédiation.

    6.3- Notions de vocabulaire :
           Le vocabulaire est une donnée fondamentale de la compréhension fine de la langue et donc des textes. Il peut être travaillé pour lui même, au travers d’activités spécifiques, ou pour la lecture/écriture de textes.
           Les trois niveaux interagissent entre eux et sont mis en œuvre en complémentarité.
           Le mot génère un réseau de relation en terme d’associations et d’analogies. Trois domaines sont exploitables pédagogiquement :

    -       le potentiel d’ouverture du mot, en terme de sujets évoqués : débat, discussion, expression orale, expression écrite.
    -       le réseau de relation du mot : recherche de gradation, appariement de terme et compatibilité de sens.
    -       La forme analysable du mot :
    dérivation, familles de mots, sens des suffixes, préfixes et radicaux.

    Du texte au mot:     
                            Le texte est une source pertinente de mots. Chaque type de texte génère ses propres champs lexicaux et sémantiques. Le questionnement du texte en fonction des mots qui le composent mène à des apprentissages motivés en terme de production de textes comme de lecture. Le questionnement du texte par son vocabulaire implique une lecture analytique qui contribue à construire le sens du texte. La formalisation des phénomènes observés en situation s’opèrent en tri et classement. Elle amène à construire des critères de qualité du texte réinvestis dans les activités de production.
        C’est le texte choisi par l’enseignant qui détermine l’approche la plus judicieuse. Des corpus de mots peuvent êtres constitués en vue d’une utilisation ultérieure.

    Du mot au texte:  
                            Le potentiel d’évocation du mot suffit à générer un texte. En partant de listes de mots préétablies par l’enseignant ou par l’activité de lecture, l’élève est amené progressivement à la production de textes. Ces productions passent par des jeux d’associations sémantiques justifiées dans un court texte oral ou écrit. Le dictionnaire est un outil indispensable. Utilisé à bon escient, il permet à l’élève entre autre, d’écrire de petites définitions.

    Concevoir de petits dictionnaires peut constituer à la fois une activité de formalisation du lexique et un projet pédagogique pertinent.

    Du mot au mot:
                          Le mot, en tant que forme analysable, est travaillé pour lui même. Le sens du mot se construit  comme e construit le sens du texte et passe par divers activités qui visent à informer l’élève sur les relations sémantiques et morphologiques qui unissent les mots :

    • Jeux d’analyse : découper des mots en fonction de leurs constituants internes, construire des mots existants ou inventés et produire des définitions.
    • Jeux de classement : constitution de listes de synonymes, construction de gradation de sens.
    • Jeux de classement : classement de suffixes ou de préfixes en fonction de la catégorie grammaticale des mots qu’ils permettent de créer.

    6.4- Glossaire :
    Remarques préliminaires :

                                         Les définitions proposées dans ce glossaire se fondent sur la littérature spécialisée en matière d’enseignement/apprentissage. Toutefois, plutôt que de citer textuellement les auteurs consultés, nous avons opté, dans un souci de clarté, pour une simplification des définitions en fonction de la pratique quotidienne des enseignants. Ils enrichiront ce glossaire par leurs lectures et dans le cadre des actions de formation avec les inspecteurs.

    Pour les mots et expressions ci-dessous, le sens suivant a été retenu :

    - actan: personnage ou objet qui a un rôle à jouer dans un récit.

    - affect : état affectif (sensations, sentiments, émotions, sensibilité).

    La psychologie de l’enfant a démontré le rôle des affects dans la construction de la personnalité.

    - anaphore : c’est la répétition d’un mot en tête de plusieurs membres de phrase, pour obtenir un effet de renforcement ou de symétrie.

    - anaphorique (système) : tout système de substitution d’un terme ou d’un groupe de termes par un terme synonyme ou équivalent. L’anaphore peut être un pronom, une répétition stylistique ou un mot générique tel que : « les oiseaux » pour reprendre une énumération : les moineaux, les hirondelles, les pigeons …

    - anticipation : stratégie de lecture qui consiste à envisager la suite d’un texte à partir d’indices relevés dans son début.

    - catégories (grammaticales) : classes des mots d’une langue. Il y a plusieurs façons de catégoriser la langue. On choisira suivant l’âge des élèves les catégories les plus pertinentes pour les apprentissages possibles.

    - champ lexical/champ sémantique :

    • champ lexical : ensemble des mots d’un texte relatif à un même domaine.
      Exemple : le champ lexical de la maison : cuisine, chambre, escalier …
    • champ Sémantique : ensemble des idées, des sentiments, sensations et émotions suggérés par les champs lexicaux d’un texte.
      Exemple : le champ sémantique de l’amitié, du courage …

    - cheminement spiralaire : progression en boucles ouvertes jalonnées de reprises ponctuelles pour consolider les apprentissages et ajouter du nouveau pour approfondir.

    - code : système de signaux conventionnels dans une communauté donnée (signes ou symboles) et destinés à transmettre des messages (code graphique, code iconique).

    • code oral : code de transmission langagière qui passe par le canal de l’ouïe et de la parole.
    • code écrit : code de transmission langagière qui passe par le canal de l’écriture et de la vue.

    - cohérence : c’est un rapport logique entre des idées, des propos.

     Communication/expression :

    • communication : désigne, à l’écrit ou à l’oral, la verbalisation de faits, d’idées ou de sentiments dans une optique d’échanges et dans une situation donnée.
    • expression : désigne à l’écrit ou à l’oral, la verbalisation de faits, d’idées ou de sentiments personnels.

    - comparaison : c’est une figure de style par laquelle ou rapproche deux termes pour les comparer, à l’aide d’une construction grammaticale, ou d’un mot, exprimant la ressemblance ou la différence.

    - compétence : ensemble de connaissances, d’attitudes et de comportements permettant à une personne de réaliser adéquatement une tâche ou une activité.

    - connecteur : c’est un mot de liaison, invariable, placé entre deux propositions ou deux phrases, qui marque une étape dans un raisonnement ou dans une succession d’événements. On dit aussi mot de liaison.

    - connexion : rattachement entre des faits, des idées, des démarches par la relation cohérente, établie entre les éléments (par comparaison, par analogie par référence).

    - contexte : conditions socioculturelles ou langagières de production d’un texte écrit ou oral.

    - critère : indice de référence qui permet de porter un jugement en cours d’évaluation. Il doit être défini par un objectif avant un projet ou une évaluation, et construit, si possible, avec les élèves.

    - déclamer : c’est réciter à haute voix en marquant, par les intonations qu’exige le sens, l’accent grammatical et l’accent oratoire.

    - décrire : c’est nommer, qualifier et caractériser des objets, des lieux, des personnes ...

    - décrochées (activités) : activités essentiellement d’ordre linguistique s’adressant aux élèves parce qu’ils rencontrent un obstacle à un moment donné de leur apprentissage. Elles ont une fonction de renforcement, d’aide et de remédiation.

    - dialectique : c’est un ensemble des moyens mis en œuvre dans la discussion en vue de démontrer, réfuter, emporter la conviction.

    - énoncé/énonciation :

    • énoncé : ce qui est dit oralement ou par écrit et qui résulte de l’énonciation (une phrase, un texte).
    • énonciation : ensemble des procédés linguistiques qui marquent la présence du locuteur (ou du scripteur) dans son énoncé et révèlent les conditions dans lesquelles il le réalise.
      Exemple : choix des pronoms, choix des temps verbaux, des modalisateurs, des marques spatio-temporelles ... (cf. modalisation).

    - explicite : l’explicite c’est la signification de l’énoncé en soi ou le développement des notions qui sont indiquées par les mots ou la situation d’énonciation.

    - expliquer : c’est faire comprendre les causes ou les raisons d’être d’un fait, d’un phénomène ou d’une chose, à quelqu’un qui ne sait pas.

    - glossaire : lexique d’un domaine spécialisé.

    - grammaire : domaine d’enseignement qui porte sur le fonctionnement de la langue, les règles de formation des phrases et des textes. La syntaxe, la morphologie et le vocabulaire sont des parties de la grammaire de phrase. Les règles de cohérence et de progression sont les aspects de la grammaire du texte.

    - grammaire implicite/explicite :

    • grammaire implicite : pendant les deux premières années d’enseignement/ apprentissage, on entraîne l’élève à utiliser des règles linguistiques sans les nommer.
    • explicite : une fois intériorisés, les faits de langue peuvent être nommés et explicités grâce au métalangage. Exemple : sujet – verbe – singulier – pluriel …

    - hypothèse (de sens) : en activité de lecture, moyen par lequel un élève anticipe sur le sens d’un texte à partir d’indices reconnus. Les hypothèses sont appelées à être confirmées ou infirmées par la suite de la lecture.

    - iconique : c’est de l’image en général.

    - idiomatique (tournures) : fformules figées dans une langue qu’on ne peut traduire mot à mot dans une autre langue.
    Exemple : « s’il vous plaît »
    « avoir les yeux plus gros que le ventre … »

    - indices textuels : dans une approche textuelle, ce sont les marques formelles repérées dans le texte qui permettent d’en identifier le type. Ces marques (dispositif sémiotique, modalisateurs, champs système verbal …) permettent un accès au sens et une formulation rapide d’hypothèses de lecture.

    - interaction : échange verbal (élève/prof – élèves/élèves) qui a pour but de construire un savoir, un discours dans une situation donnée.

    - inter langue : c’est un code intermédiaire. L’apprentissage d’une langue étrangère se fait en prenant appui sur celles que les élèves connaissent déjà dans une approche contrastive et métalinguistique (rappels, comparaisons raisonnées, traduction).

    - lexique : liste de mots relatifs à un domaine donné.

    - métaphore : c’est une image, une figure de style qui consiste à rapprocher des êtres ou des choses en prêtant aux uns les caractéristiques des autres, afin d’exprimer leur ressemblance.

    - métalangage : ensemble des mots qui servent à décrire les catégories et les fonctionnements linguistiques. Exemples : sujet, verbe, types de textes …

    - modalités (de lecture) : façon de lire en fonction d’un projet personnel de lecture. Ex : lecture fonctionnelle, thématique, sélective, à voix haute …

    - modalisation/modalisateurs :

    • modalisation : ensemble des procédés linguistiques marquant l’implication du locuteur ou du scripteur dans son discours.
      Ex : Il est là, sans doute ! (Sans doute est dans ce cas un modalisateur).

      Ex : Elle aurait donné cette nouvelle à voix basse (la modalisation est dans le conditionnel)
    • modalisateurs : termes ou expressions qui expriment la pensée de l’énonciation pour marquer son adhésion, son appréciation, sa distance à l’égard de l’énoncé produit.
      Ex : peut-être, c’est dommage, heureusement, certainement, hélas …

    - niveaux de langue : catégories d’expressions en rapport avec une situation de communication, au point de vue de l’emploi des mots (lexique) ou de la construction des phrases (syntaxe). Il existe trois niveaux de langue :

    - le niveau familier : ex : une bagnole
    - le niveau courant : ex : une voiture
    - le niveau soutenu : ex : une automobile

    - nomenclature : liste de termes appartenant à un même domaine et présentée sous forme de rubriques organisées.

    - objectif (adj.) : c’est quand le destinateur ne fait pas intervenir sa vision personnelle sur le sujet dont il parle.

    - objectif d’apprentissage : but que l’on se propose de faire atteindre à l’élève en termes de savoir ou savoir-faire. Il comporte deux dimensions :
    - un objet d’apprentissage,
    - et l’ensemble des activités proposées par l’enseignant (ou exercées par l’élève) pour s’approprier cet objet.

    - paratexte : ensemble d’éléments de sens qui entourent, présentent et éclairent le texte. Ex : titre, référence, notes, nom d’auteur et qui aident à l’élaboration d’hypothèses de sens.

    - pédagogie/didactique :

    • pédagogie : (cf. didactique) manière de gérer la classe dans toutes les activités scolaires. Exemple : pédagogie différenciée, du projet.
    • didactique : (cf. pédagogie) manière de transmettre les savoirs et les savoir-faire liés à une discipline donnée (didactique du français, didactique des mathématiques, didactique de l’écrit, didactique de l’oral) et l’ordre dans lequel les transmettre.

    - personnification : c’est une figure de style qui consiste à présenter une chose, un animal ou une idée sous la forme d’une personne.

    - phonèmes/graphèmes :

    • phonèmes : ensemble des sons qui composent une langue.
    • graphèmes : lettre ou groupes de lettres transcrivant un phonème. Exemple : [ã] en – an – em – am dans les mots : présent – enfant – temps – ambulance.

    - phonétique :
    API : Alphabet Phonétique International :
    répertoire sous forme de signes conventionnels de l’ensemble des phonèmes de toutes les langues du monde.

    - phrase : elle concerne uniquement le code écrit, énoncé autonome porteur de sens. Elle peut être verbale (construite autour d’un verbe) ou nominale (construite autour d’un nom). Ex : Attention danger !  Viens !
    Visuellement, elle se reconnaît en général par une majuscule au début, une ponctuation forte à la fin (sauf pour les titres).

    - planifier : organiser les actions dans le temps en tenant compte des moyens matériels et humains disponibles pour réaliser un projet.

    - poésie : c’est l’art du langage, visant à exprimer ou à suggérer quelque chose par le rythme (surtout les vers), l’harmonie et l’image. Elle peut être orale ou écrite.

    - pratiques langagières : toutes les façons d’utiliser une langue à l’oral ou à l’écrit. Ex : lire, écrire, parler.

    - pratiques sociales de référence : les usages les plus fréquents de la langue dans une société donnée.
    Exemple : la lettre, le prospectus, la recette …
                  le débat, l’interview, l’exposé, le compte rendu.

    - procédure : manière de faire pour arriver à un résultat.

    - processus : suite ordonnée d’opérations aboutissant à un résultat.

    - production : réalisation personnelle ou collective d’un texte à l’oral et à l’écrit.

    - profil : ensemble de savoirs et savoir-faire maîtrisés sur un long terme (une année, un cycle, un cursus …). Ils sont mobilisables en situation.
    Ex : Profil d’entrée
           Profil de sortie

    - programmation : progression planifiée des éléments du programme en fonction de contraintes données (liées au contenu et au temps).

    - progression thématique : développement de l’information relative à un terme dans un texte oral ou écrit (cf. Grammaire du texte)
    Exemple : L’enfant lit un livre. Il aime l’histoire. Il s’amuse bien. (thème constant : l’enfant).

    - propos : information sur le thème ; partie de l’énoncé qui constitue une information nouvelle par rapport au point de départ. Notion employée en grammaire du texte à propos de la progression thématique (cf. exemple ci-dessus).

    - prosodie : étude des phénomènes d’accentuation et d’intonation propres à une langue et liés à l’expression dans la transmission du message.

    - réception : fait de recevoir et de comprendre des messages divers, oraux ou écrits.

    - réécriture : exercice d’écriture qui consiste à restructurer et/ou à reformuler un texte pour l’améliorer.

    - registre de langue : c’est le domaine de la réalité auquel renvoie le langage. Un mot ou une expression peut appartenir au registre sportif, technique ou scientifique, etc…
    Ex : bactérie appartient au registre scientifique.

    remédiation : processus qui vise la mise en place d’activités aidant les élèves à s’améliorer à la suite d’une activité d’évaluation formative située à la fin d’un apprentissage.

    - représentations : ensemble plus ou moins organisé, plus ou structuré d’idées, d’images relatives au vécu et qui renvoient à une conception du monde.
      Cette conception n’est pas figée, elle se déstructure et se restructure tout au long de l’histoire du sujet.
    Ex : On a des représentations du pôle nord, de l’Australie, de la difficulté à faire un sport …

    - révision (de surface) : activité de lecture/écriture qui porte sur la correction des erreurs d’accord, d’orthographe et de ponctuation.

    - schéma actanciel : en narratologie, système qui met en relation les différents actants qui interagissent dans l’histoire.

    - scriptural : c’est ce qui sert à écrire

    - sémantique (adj.) : tout ce qui concerne le sens d’un mot, d’une phrase, d’un texte. On parle de niveau sémantique, de champ sémantique, de recherche sémantique.

    - séquence : mode d’organisation des activités autour d’un objectif d’apprentissage.

    - situation d’enseignement/apprentissage : situation dans laquelle l'enseignant crée les conditions matérielles et sociales qui permettent à l'apprenant d’apprendre par essai/erreur ou selon une démarche inductive.

    - situation/problème : en français, les situations-problèmes sont essentiellement des situations de lecture, d’écriture et de prise de parole qui obligent l’apprenant effectuant une tâche à affronter un obstacle exigeant la mise en œuvre d’opérations mentales déterminées pour être surmonté.

    - sens dénoté/sens connoté :

    • sens connoté : c’est le sens que ce mot reçoit dans un contexte ou qui est évoqué au lecteur par la lecture de ce mot. Ex : vert = espoir, printemps, écologie, manque de maturité …
    • sens dénoté : sens d’un mot donné par le dictionnaire. Ex : vert = couleur qui combine dans des proportions variables, le jaune et le bleu. S’oppose au sens connoté.

    - statut des interlocuteurs : paramètre d’une situation de communication relatif au choix d’un registre de langue (familier, standard …) adapté à l’interlocuteur, emploi de « tu » ou de « vous », formules de politesse et d’une syntaxe appropriées.

    - subjectif (adj.) : c’est quand le destinateur fait intervenir sa vision personnelle sur le sujet dont il parle.

    - substitution : c’est un mot ou un groupe de mots qui remplace un groupe nominal ou un nom (mais aussi un adjectif, une proposition …) pour éviter sa répétition dans l’énoncé.

    - syntaxe/morphologie :

    - syntaxe : ensemble des règles de formation des phrases et d’agencement des éléments qui les constituent. Ex : le pronom relatif suit immédiatement son antécédent.

    - morphologie : ensemble des règles de formation des mots sur le plan étymologique et grammatical. Ex : enchanté (formation étymologique), nous chantons (formation grammaticale).

    - systématisation : procédé d’acquisition qui consiste à employer intensivement des structures linguistiques pour les intégrer, (exercices structuraux …) et les transformer en automatismes.

    - tâche/activité :

    • activité : désigne les opérations mentales relatives à une tâche à exécuter. Ex : recueillir des documents sur le fennec (organiser la recherche, trouver les critères de classement, classer les documents, bâtir des catégories).
    • tâche : travail précis défini par une consigne à exécuter, un support matériel et un but à atteindre. Ex : dessiner, copier, lire, faire un tableau …

    - texte : toute production écrite ou orale communiquant un message. Il y a des textes non rédigés comme les étiquettes, les formulaires …

    - texte à dominante narrative : l’intention est de raconter un fait passé, des événements présents ou à venir (récit de vie, science fiction, conte).

    - texte à dominante descriptive : présente et nomme les caractéristiques d’un paysage, d’une personne, d’un état, d’un objet dans un ordre signifiant. Ce type de discours vient toujours à l’appui d’une autre intention dominante comme raconter, informer …

    - texte à dominante explicative : on peut le considérer comme une sous-catégorie du texte informatif. Il se distingue par une intention d’expliquer, qui suppose qu’il y a une difficulté de compréhension : d’où la nécessité d’une démarche didactique. Il répond à la question « comment ? ». Ex : Comment aller d’ici à la gare ?

    - texte à dominante informative : donner une connaissance sur une question. Le récepteur est supposé ignorer l’information donnée. Exemple : un livre de bricolage, un article de journal …

    - texte à dominante injonctive ou prescriptive : le but est d’agir sur l’interlocuteur : règlements, encouragements, interdictions, ordres, conseils, notices, modes d’emploi …

    - texte à dominante argumentative : texte qui défend une thèse, un point de vue. L’intention est d’essayer de convaincre en expliquant pourquoi on a tel ou tel avis tel ou tel jugement plutôt que tel autre.

    - texte poétique : se distingue par les marques formelles de la poésie et/ou par la fonction poétique.

    - thème : désigne ce dont on parle, point de départ d’un énoncé.

    - transcription (code de) : système de signes qui entre dans la constitution d’un message écrit. Ex : on peut transcrire des propos oraux avec le code de sténodactylographie, avec des abréviations, en API) (alphabet phonétique international), ou en respectant l’orthographe de la langue…

    - type de texte : façon de catégoriser les textes écrits ou oraux d’après l’action qu’ils sont censés exercer sur le récepteur (argumentatif, narratif, descriptif …). Ce sont des aspects caractéristiques d’un écrit en tant que structure, selon son mode d’organisation, de progression, de clôture.

    Un principe fondamental : un même texte peut être à la fois argumentatif, explicatif, narratif.
    L’un n’exclut pas l’autre. Ils peuvent cohabiter avec une dominante, en fonction de l’intention. On parlera alors plus volontiers de « discours » à l’intérieur d’un texte.

    - verbal : ce qui est dit, énoncé à l’aide de mots.

    • para verbal : ce qui accompagne les mots sur le plan sonore (intonation, pauses, accents, rythme, intensité de la voix …) sur le plan visuel (images, logos, couleurs…).
    • non verbal : ce qui est exprimé autrement que par les mots (symboles comme les panneaux routiers par exemple, gestes, images, dessins, photos …).

    - verbaliser : mettre en mots des idées, des actions, des sentiments…

    - vigilance orthographique : attitude réflexive qui consiste à mobiliser les acquis linguistiques de la relation phonie/graphie dans une situation d’écrit.

    - vocabulaire : c’est un ensemble de mots qui appartient à un domaine particulier. Ex : le vocabulaire de la narratologie.

     

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